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Igor Stravinski 

P e t r o u c h k a

Petrouchka (en russe Петрушка), sous-titré scènes burlesques en quatre tableaux, est un ballet dont la musique a été composée par Igor Stravinsky en 1910-1911. Le livret (l'histoire) a été imaginé par Alexandre Benois et Igor Stravinsky. Petrouchka a été créé le 13 juin 1911 au théâtre du Châtelet par les Ballets russes sur une chorégraphie de Michel Fokine et sous la direction de Pierre Monteux. Alexandre Benois en était le directeur artistique ainsi que l'auteur des décors et des costumes. Il s'agit du deuxième ballet d'Igor Stravinsky, après L'Oiseau de feu en 1910. Il sera suivi du Sacre du printemps en 1913.

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Igor Stravinsky

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Le duo Xamp

Le duo Xamp donne un nouveau souffle à l’accordéon. Les musiciens virtuoses Fanny Vicens et Jean-Étienne Sotty (avec la complicité du luthier Philippe Imbert) ont inventé un accordéon « microtonal », aux sons nouveaux et vibrations inouïes.
Ce nouvel instrument donne la possibilité de jouer des quarts de ton, en plus des demis tons habituels. Une petite révolution qui permet de revisiter le répertoire contemporain ou de séduire des compositeurs d’aujourd’hui. Le conte Petrouchka que nous vous proposons est adapté pour deux accordéons et percussions dans une approche plus traditionnelle. Elle nous permet de savourer la grande richesse harmonique de cette oeuvre composée à l'origine pour orchestre. 

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CONTEXTE DE COMPOSITION ET DE CRÉATION

 

Pendant l’été 1910, après le succès de sa première œuvre pour les Ballets russes, L’Oiseau de feu, Stravinski commence à composer un Konzerstück pour piano et orchestre. Il raconte d’où lui est venue l’inspiration : Nijinski dans le rôle de Petrouchka

 

En composant cette musique, j’avais nettement la vision d’un pantin subitement déchaîné qui, par ses cascades d’arpèges diaboliques, exaspère la patience de l’orchestre, lequel, à son tour, lui réplique par des fanfares menaçantes. Il s’ensuit une terrible bagarre qui, arrivée à son paroxysme, se termine par l’affaissement douloureux et plaintif du pauvre pantin. Ce morceau bizarre achevé, je cherchai pendant des heures, en me promenant au bord du Léman, le titre qui exprimerait en un seul mot le caractère de ma musique et, conséquemment, la figure de mon personnage. Un jour, je sursautai de joie. Petrouchka ! L’éternel et malheureux héros de toutes les foires, de tous les pays ! C’était bien ça, j’avais trouvé mon titre ! (Igor Stravinski, Chroniques de ma vie, Paris, 1935). Le directeur des Ballets russes, Serge Diaghilev, encourage Stravinski à adapter ce concerto en ballet, en développant le thème des souffrances du pantin.

 

Fin 1910, le compositeur se rend à Saint-Pétersbourg pour montrer sa musique au décorateur Alexandre Benois et au chorégraphe Michel Fokine. Lors de la création à Paris en 1911, deux étoiles de Saint-Pétersbourg interprètent les rôles principaux : Vaslav Nijinski et Tamara Karsavina. C’est un triomphe. Cependant, la critique musicale, désarçonnée par les nombreuses innovations musicales du jeune compositeur, qualifie l’œuvre de « fragile », « ridicule », « grossière ».

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